mercredi, janvier 24, 2007

Le retour

Hier soir ma mère m'appelle. Elle est supposée, en compagnie de mon père bine sur, être à Ste-Lucie en vacance. Disons que je suis très surpris. "Qu'est-ce tu fait de retour? tout vas bien?" . Je suis un peu inquiet. Elle me raconte qu'A Ste-Lucie ils devaient rester chez une employée de mon père (note de la rédaction : mon père est retraité mais travaille à contrat pour le Gouvernement du Canada et l'ONU). Ils ont effectivement passé une nuit, mouvementé entre les jappements de chiens et le cris des coqs, à ne pas dormir. Elle résume en disant qu'ils vivent autrement de nous et qu'après le luxe de la Barbades vivre dans une immense maison avec plein de gens la stresse beaucoup trop pour être reposant. Ils ont passé l'âge des expériences européennes avec un back-pack.

"Mais j'espère que tu l'as dit à ma soeur. Elle va surement appeler la police pensant que ta voiture a été volée." Ils ont laissé leur voiture chez ma soeur et pris un taxi jusqu'a l'aéroport.

"imagine toi donc que nous lui avons envoyés un e-mail pour l'avertir. Nous sommes arrivés dans la nuit à 2 heure. Je trouvais ca bizarre que l'auto n'était pas déneigé, au moin 2 pieds sur le capot. Je déneige la voiture tandis que ton père paye le taxi. La ton beau frère cogne comme un fou dans la vitre de leur chambre en criant, "Lache mon char!!". Il pensait que l'on volais sa voiture. Ensuite j'entend que lui crier à ta soeur, "Nat! c'est le char de ta mère! Crisse c'est ta mère, ton père aussi!". Ma soeur a du paniqué de peur.

Ca me rappelle lorsque j'avais 17 ou 18 ans et que mes parents étaient partis pour le weekend. Ma soeur travaillait dans un centre d'appel le samedi matin et elle devait se lever très tôt. Ce soir là j'était sorti prendre une(!) bière avec des amis sur St-Denis. Lorsque je suis arrivé vers 3 heures du matin, j'ai vassillé jusqu'au sous-sol pour nourrir le chat et j'ai comme un peu perdu pied et suis tombé dans les portes de garde-robe. En tout cas, lorsque je suis remonté, la lumière du passage s'allume et j'entend un timide et très effrayé " C'est qui...". Un peu la même voix qu'une petite vieille qui s'affirme timidement. Avec ma voix d'ado houblonneux je jappe un "C'est moé, qui cé tu veuillles que cé!".

Elle était debout dans le fond du passage, tenant fermement de la main gauche le haut de sa robe de chambre en ratine et de la main droite, déformation d'étudiante en éducation, un terrifiante règle de 30 centimètres en métal. Elle s'est effondré en pleur et il a fallu que je m'assois sur le côté de son lit, avec un sandwich au fromage et un coke, pour qu'elle s'endorme. Elle est très peureuse.

que de souvenir...

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