Mémoire photo

Ce soir je suis aller au salon funéraire y voir une vieille amie, pour la dernière fois. Un femme que j'ai connu, dans ce qui me semble maintenant, une autre vie. Je l'ai regardé un instant, couché dans cette boite de bois vernis, probablement le plus beau lit dans lequel est ne s'est jamais couché. Elle est morte trop jeune, d'un âge ou elle devrait commencer à re-vivre une certaine liberté. Âge ou les enfants sont assez grands pour faire un créer du temps libre tout en ayant toujours besoin de nous. Elle n'a jamais eu d'enfant, sa plus grande déception.

J'y ai revu des gens que je cotoyai quotidiennement auparavent, avant d'être qui je suis aujourd'hui. Des gens que trois ans ont séparés. J'ai réalisé que ma vie est vraiment ailleur. J'y ai réalisé en voyant Loulou, comme je l'appelai, qui ne se ressemblait pas du tout, immobile, sans son grand sourir gèné quand je disai les pires imbécilités en souhaitant un éclat de d'humour, que je préfere concerver les images d'eux que j'ai dans ma mémoire de cette époque.

De Louise je concerverai l'image d'une femme sur qui la vie s'est toujours abattu mais qui était assez fiére pour continuer à l'affronter chaque jour. Assez courageuse pour affronter le regard méprisant de certain à son égard et assez baveuse pour rire d'eux tout autan. Une dame au grand coeur d'une écoute attentive sans borne.

Elle a été ma première amie rencontré au boulot et nous avons partagés des choses que même la famille ne sait pas. Je ne l'ai pas vue depuis trois ans et à la voir ce soir, si différente, me rapelle pourquoi ma mère n'a jamais trainé d'appareil photo avec elle. Elle m'a toujours dit

"mon p'tit gars, les meilleures photos sont celle prisent par ta mémoire. C'est les seules que l'on oublie jamais".

J'ai éffacé les photo prisent ce soir. Je conserve seulement celle que j'avais avant.